SOUVENIRS
1998
SOUVENIRS
1998
 Maman devant deux hommes à coupes étranges |
Le 22 février 1998, au Baltazar à Marseille, la maman du guitariste d'Öko d'alors, Guillaume/Tournesol, est venue assister à leur concert, elle s'est bien marrée surtout quand Stéphane, le chanteur du groupe, l'a prise en photo... Quelle émotion pour Nadine ! |
 Burn, Fonderie, burn ! |
Un souvenir idéal pour dénoncer tous les plans mytho qu'a subis Öko pendant toutes ces années : vers le printemps 1998, on devait faire la première partie d'un groupe breton au théâtre de la Fonderie à Aix-en-Provence, mais le patron de ce superbe lieu associatif ne nous a pas calculés de l'après-midi... Pas de balance, et finalement pas de concert... On lui arrache de la gueule des excuses après moultes efforts. Il nous accorde finalement du bout des lèvres 4 places gratuites pour le soir, qu'on lui rend illico... Cet homme délicieux, par ailleurs, n'est pas du genre à accorder la moindre boisson à quiconque jouerait chez lui (on avait fait un petit passage avant cet incident dans son haut lieu de la culture, et le fait a été confirmé par la suite par d'autres collègues musiciens)... Cet homme est un pur profiteur, un sombre -bip!-... D'autre part, ce type de situation, vécue finalement assez souvent, est révélateur de l'état lamentable de la scène culturelle française. C'est peut-être pas forcément mieux ailleurs, mais c'est pas une raison... |
 Pour une entomologie punk plus libre... |
21 juin 1998, notre plus belle fête de la musique : un marathon/double concert Digne/Sisteron, une double première.
Digne, c'est un public neuf, inconnu, et qui accroche, et surtout une bande d'entomologistes en congrès dans le coin qui hallucinent total sur nos chansons illustrées de diapositives sur les insectes, "Sagapedo" et "Bombyle bichon" en tête, et qui se mettent à danser en coeur. Quand on leur lance "Vive l'entomologie libre !", c'est quasiment l'émeute. Sisteron, c'est une arrivée un peu fatiguée mais vite dynamisée par un accueil terrible par les fans du groupe en masse, un son nickel trop bien réglé, la classe ! |
 Concert en pleine nature |
Août 1998, festival de Laubéry, au-dessus de Gap, dans la montagne. Ce sera le dernier concert d'Öko System sous cette forme-là, un dernier pied dans le monde du rock. On est prévus avec deux autres groupes pour la scène off du festival, qui se révèle être une scène très mal organisée, avec une sono (pourrie) qui met un temps fou à apparaître. Mais le souvenir reste excellent parce que c'est nous qui choisissons ensemble le lieu du concert avec son organisateur (P'tit Rock) : un coin de nature plein caniar, le pied pour un groupe comme nous. Les festivaliers s'installent le long des arbres en face, ça fait très chill-out. En plus, on sort le grand jeu : Marc "voix de miel" nous pousse ses douces gueulantes et Z nous assaisonne de teKno zet de sons variés. Bye-bye ökoband ! |
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