Marigny (51)(F) 27/04/01 Teknival de Paris Report





Je sais pas trop comment commencer alors un grand bonjours à tous !!
Je me permets de faire mon petit commentaire mais une parisienne habitant dans le sud depuis 6 ans, au tekni de Paris pour la 1ere fois et ben je suis resté sur le cul.
Merci à toute l'organisation d'avoir passé ce début de mois de mai un peu humide mais royal !!
D'abord le lieu très approprié par rapport à la méteo, nous n'avions pas les pieds dans la boue même si le site n'avait rien de spécial, je n'avais jamais vu autant de sons à la fois, c'est dommage que j'ai oublié les noms mais il y avait de la qualité !

Une trop bonne ambiance, tout le monde happy même les chiens !!
J'appréandais un peu la racaille, même pas je les ai vus. Beaucoup de stands même à ma grande surprise un stand "objets trouvés" il y a de l'experience là !!

Un peu hallucinant 25000 personnes et aucune routes de bloquées. Maintenant dans le sud dès qu'on dépasse les 500 c'est le bordel. Moi qui était trés fière de nos teknis ai pris une petite claque !!
C'était vraiment à ne pas louper !! De gros bisous à tous. A refaire au plus vite !!!!

Celine



(...) Le tekos de Paris ce weekend, mais alors impressionant, il y avait les mêmes Tchek mais aussi des Hollandais, c'était terrible. Presque cinquante sons, je pense, c'était énorme, il n'y avait pas de grosse tribe, dommage, les gros murs n'étaient pas presents, mais tout de même 10 heures de 69dB, dans la nuit de samedi et dimanche, l'après-midi mix de Jeff, il a mis de la Dance, c'était bien. On pensait que le son se passerait sur un gros mur, mais c'était sur un petit. c'est resté underground, génial. Je n'ai pas fait un tekos aussi grand et avec autant de monde, puissant...

franck



Lettre à une dame de Marigny


C'est une dame qui s'est trouvée habiter tout près de Gaye et de Marigny en ce fin avril 2001 ; témoin, auditif du moins, du teknival de Paris - car, chers présentateurs télé, voilà quelques années déjà que plus personne ne parle de " rave parties ". J'aimerais manifester à cette personne ma sincère amitié pour avoir su si spontanément rappeler à tous les téléspectateurs assistant au JT de TF1 que la question qui est en jeu dans ces événements techno n'a que, de façon secondaire, à voir avec les drogues. C'est avec insouciance et bonne humeur qu'elle nous a en effet confié avoir pu si bien dormir ce samedi soir après avoir avalé un peu plus que d'habitude : " un cachet entier ".

Soulagement des teknoïdes et autres teufeurs. Passés sans doute ses cinquante ans, elle est la seule à ne pas s'interroger une énième fois sur les drogues qui circulent durant la fête et à s'inquiéter du sort des trois personnes (sur 20 000 !) évacuées samedi soir. Car que l'on se gargarise de la techno proprette dans les milieux branchés et artsy en en rappelant la généalogie qui va du punk à l'électronika, ou que, consterné, on s'interroge sur le trio boue/bruit/drogue qui semble régir ces soirées, on manque de toute façon ce qui se passe à ce moment là dans ce lieu précis.

Il n'est en effet question ni d'esthétique, ni de politique. Il s'agit simplement d'être à côté : à côté des normes sociales, en marge des réseaux culturels et économiques, hors de la politique et des lois qui régissent notre société. C'est, en ce sens, une mouvance (difficile de parler de mouvement au sens traditionnel, communautaire ou politique, du terme) plutôt libertaire mais qui n'a d'autres revendications que d'être là, à ce moment là, avant de se dissoudre à nouveau. Rien à attendre du reste du monde : pendant la fête on ne s'occupe que de soi et des fêtards ; on est là entièrement et radicalement, et c'est peut-être cette indifférence totale à ce qui se passe ailleurs qui est l'aspect le plus politique de ces fêtes. Inutile de consommer des dopants pour ressentir l'effet " d'ailleurs " radical que produit la fête : la fête en tant que telle ne peut être réduite à aucune règle (pas même à celle qui consisterait à consommer des drogues pour s'amuser).

Et c'est sans doute là ce qui dérange le plus : ce caractère imprévisible (où ? quand ?), irresponsable (qui ? pourquoi ?) et donc irréductible qui a permis jusqu'à présent aux fêtes de rester partiellement à l'abri des effets de mode d'une part et des interdictions policières de l'autre (non pas qu'il n'y ait pas eu d'affrontements par le passé ni de conséquences judiciaires, mais de fait les soirées ont toujours lieu).

Cette dame répond d'elle-même aux inquiétudes de l'élu de la Marne qui s'interroge sur " ce que nous avons manqué d'offrir à notre jeunesse, pour qu'elle ait besoin de créer ainsi des zones de non-droit qui vont à l'encontre des lois de la République ? ". S'il est certes question d'insatisfaction, de rejet de l'ordre et de la prévisibilité, ce serait déjà trop dire et trop mettre sur le compte d'une révolte éventuelle. La fête est en-deçà ; elle est là, avant, envers et contre tout ; bref, il s'agit, comme notre dame le résume si bien : de " mettre un peu d'ambiance dans le village ".

Aude



kanyar


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