DA MED TECHNO ZONE: EVENT REPORT - BELLEGARDE

Bellegarde (30)(F) 21/04/01 Nonem Report

Les Nonem étaient bien là, à Bitumix (near Bellegarde) avec leur joli mur ki tape bien. Les Schroumphs étaient mobilisés et ne s'emmerdaient pas pour faire chier le peuple. Ils ont tout d'abord couper les voies d'accès à la teuf (nous obligeant à nous garer au bord de la nationale). Ptit jogging à travers champ de vignes pour trouver le mur. Belle petite déco sur et autour du son (la grosse tête chelou sur la gauche du son), des belles lights et franchement un mur ki krache vraiment bien. Au moment ou on arrive c'est Mempamal qui fait tout péter (c'est bientôt le lever du jour !!) et ca assure grave. Le son est vraiment bien réglé, plein de smiles partout à l'intérieur jusqu'à Un anonyme qui prend le relais sur les coups de 9 heures (hou ke cé bon). Les condés se décident à ce moment là de s'approcher de la teuf (une vingtaine environ) et les sheppers leur font face, très calmes mais bien décidés a laisser tourner le son (on en a besoin!!).

Il faut savoir qu'à ce moment là une petite cinquantaine de CRS-militaires s'habillent un peut plus loin pour participer à la fête. Moi après j'ai du partir (Dragui c'est loin) alors je sais pas ce ki s'est passé après. J'espère vraiment k'ils ont pas pris le son.

Fuck les SCHTROUMPS,fuck aussi mafia-balloon, Y'avait trop de KAĎ.

Grog106

C'était juste pour rajouter quelques trucs sur la teuf des "NONEM". nous sommes venus à la teuf parce que les nonem sont des potes et qu'ils nous avaient invité à jouer le live ,pendant la nuit on a vu que c'était chaud de sortir les machines pour jouer alors on a voulu attendre le matin, et là on s'est vu, vers 10 heures, envahis de bleus habillés comme des robocops. De là nous décidons de partir (sans avoir sorti les machines) et en arrivant à la sortie de la teuf, barrage de chez barrage de sa mére la...........donc controles d'identités, "fouilles" avec chiens pour ensuite nous dire de les suivre au poste parce-qu'on avait "DU LIVE" dans le camion, donc étant escortés par une cammionette devant et deux motards derrière nous les avons suivi. Arrivés à la gendarmerie les flics nous font passer dans des bureaux pour prendre nos dépositions en nous répétant qu'il fallait que l'on soit inscrits à la sacem pour jouer nos morceaux et que sur réquisition du procureur ils devaient nous saisir toute nos machines (ordinateur, boites à rythmes (korg, RM1x, drumstation, MC303), MPC 2000, un rack plein d'effets, une multipiste........) mais c'est n'importe quoi !!! pour faire de l'autoproduction il n'y a pas besoin d'être à la sacem, mais bon ils étaient bien décidés.

On a tout essayé en leur expliquant que c'était un moyen de survie mais ils ne voulaient rien savoir, ils nous ont aussi expliqué qu'ils voulaient la mort des teufs et qu'à partir de maintenant chaque teuf se terminerait par "une intervention musclée" de leur part.

Il ne faut pas leur donner ce bonheur de tuer NOS teufs, qui sont à la base des rassemblements de gens qui sont là pour faire la teuf, écouter du bon son plein la gueule, être entre potes, que ce soit accessible à tout le monde de toutes les classes sociales , que n'importe quels artistes puissent s'exprimer en toute liberté.

Bon voilà il y aurait tellement de choses à dire sur tout ce qui se passe dans les teufs depuis peu (autant en mal qu'en bien) tout ce que je pourrai dire, c'est que les choses ont bien bien changées !!!!!!

ALLEZ CIAO.

CHRIS TRIBTEK

L'article du quotidien local :

Bellegarde : la rave bloquée par les gendarmes mobiles
(Midi Libre)

L'intervention ultra-rapide des gendarmes départementaux puis mobiles a permis, dans la nuit de samedi à dimanche, de maîtriser, puis de dissoudre une rave party dans une usine de goudron au bord de la RN 113, sur la commune de Bellegarde (Gard). Vers 1 heure, hier matin, une patrouille a remarqué l'arrivée massive de quelque 300 jeunes sur le site. Immédiatement alertée, la préfecture du Gard a réquisitionné un escadron de gendarmes mobiles de Perpignan. Vers 9 heures, alors que la rave, prévue pour accueillir de 2 000 à 3 000 personnes, réunissait un millier de jeunes, les forces de l'ordre ont demandé aux organisateurs d'arrêter la musique. A 9 h 45, les gendarmes ont commencé à faire évacuer les lieux, sans qu'aucune violence n'émaille l'opération. A 12 heures, le site était nettoyé et les derniers ravers quittaient les lieux. Cinq à six personnes ont été placées en garde à vue puis remises en liberté, pour des infractions à la législation sur les stupéfiants. L'opération a mobilisé près de 130 militaires.