17-19 août 2007 Sarzeau |
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Avant toute chose, commençons par dire que, malgré de nombreuses choses que nous aurions pu améliorer, présenter autrement, tester, oser, et dont nous parlerons plus bas, nous estimons que cette fête du libre a été une franche réussite qui nous a largement boosté pour l'avenir. "Nous", c'est un petit noyau d'un peu plus d'une dizaine de personnes, appuyé pour raisons légales sur une association organisatrice officielle (La Goutte d'eau) et aidé par de nombreux groupes qui ont concouru et participé à l'organisation de l'événement, comme La cuisine Schmruts, L'Elabo/Villa, Le village Troglobal, l'association Biapi. Autour de nous se sont encore greffés de très nombreux autres groupes, associations, énergies individuelles qu'il serait trop long de tous citer ici, mais qui se trouvent tous sur http://fete.dulibre.net. Et puis des bénévoles, des aides spontanées, des énergies positives se greffant au truc. Cette multitude et sa qualité sont déjà un gage de réussite en soi. En guise de petite entrée en matière, je commencerais par rappeler brièvement les quelques lignes directrices que nous nous étions fixées pour cette fête, et que nous avons parfaitement respectées lors de sa tenue. En premier lieu, nous avons imposé le principe du prix libre partout sur toute la fête. Ce faisant, nous étions dans l'incertitude totale de garantir des défraiements aux intervenants, qui acceptaient de prendre ce risque (ou de ne rien demander du tout, ce que beaucoup ont fait). Nous avons aussi favorisé l'autogestion au maximum et le Do It Yourself, ne fournissant que peu de moyens aux stands, aux artistes, aux intervenants divers (nous ne pouvions d'ailleurs en fournir plus). Nous avons visité la déchetterie voisine pendant toute la semaine précédente, plus tard accompagnés de l'équipe du village Troglobal. Elle nous a fourni énormément de moyens, de décos... Comme toujours : les poubelles de l'occident regorgent de trésors... Les récup de marché aussi sont allées bon train. Parmi les différentes thématiques que nous souhaitions voir traiter, nous avons rajouté, par rapport aux précédentes éditions marseillaises (2003 et 2004), un aspect rural qui manquait largement (échanges et sensibilisations aux graines anciennes non référencées, AMAP, brevetage du vivant, OGM etc.). Nous avons de plus fait se tenir la fête sur un terrain d'agriculture biologique qui nous a été généreusement prêté par Nathalie et Didier. De nombreux autres thèmes ont été abordés sur les notions de libre et de non-marchand : copyleft, informatique libre, art libre, habitat nomade, SEL, squats... Nous ne souhaitions pas tomber dans le consensuel et ne présenter que des initiatives légales. Enfin, la fête s'est organisée sur 3 plans : Informatique libre Art libre Helen Holder, Lionel Pourteau, sur les brevets (OGM, nanotechnologies) Yourte informatique Cuisine, spectacle Chapiteau, grande scène Ludo le jongleur fou Ceci étant dit, voici à mon sens le véritable point fort de cette fête : elle a permis d'inviter et de faire se rencontrer des individus gravitant parfois dans des mondes très différents mais tous en rapport avec cette idée générale du libre et du non-marchand. Le libre... ...sous tous ses visages... Evidemment, tout cela n’a pas été toujours facile. Il est certain que nous avons assisté à certains heurts, à certaines mécompréhensions et surtout à des difficultés de "vivre ensemble" (ou de "faire ensemble"). Nous en relevons encore aujourd'hui sur différents forums, ou messages reçus. Pour en citer quelques-uns : certains ont trouvé que la fête de la nuit se prolongeait trop sur le jour ; d'autres sont allés jusqu'à penser que cet événement était une free party déguisée (rejoignant en cela l'avis des flics, soit dit entre parenthèse) ; certains ont pensé que nous ne présentions que la face marginale du libre (notamment jugeant que nous revendiquions tous le végétalisme et la crête) ; d’autres nous ont reproché l’organisation de débats, forme jugée trop magistrale et figée ; d'autres encore nous ont jugés pas assez radicaux, emprunts de politiquement correct, pas assez combatifs ; sans compter aussi ceux qui nous ont reproché de classer les gens, "actifs" et "clients" ; certains, enfin, sont allés jusqu'à dire que nous ne cherchions qu'à présenter la couche superficielle, voire mercantile, du libre... Il y a du vrai probablement dans chacune de critiques, mais elles s'opposent pas mal entre elles aussi. Tout ceci n'est que la rançon tout à fait normale d'une tentative de brassage bien trop rare à mon avis, et qui ne demande qu'à se reproduire. L'alchimie a parfaitement fonctionné, et les 3 nuits et deux jours du festival ont semblé être trop courts pour achever tous les partages qui ont pu s'y opérer, à tous les niveaux : idées, savoir-faire, art, documentation, et une grosse dose de rapports humains. Nous fûmes aussi régulièement salués par des vols d'oiseaux (tout prêt de ce sanctuaire qu'est le golfe) Ibis sacrés N'ayant pas eu la chance de pouvoir glâner à droite et à gauche durant la fête, ni profiter pleinement de tout ce qu'elle présentait, je ne saurais me lancer dans une description objective énumérant tous ses aspects. Je dirais simplement quelques mots sur diverses choses attrapées au passage, à droite et à gauche. Tout d'abord je salue le deux scènes complètement libres sur l'évément : le géodôme monté par Biapi et géré en grande partie par Max, et le chapiteau de l'Elabo/Villa. Elles ont permis le passage de nombreux artistes non programmés, comme Mister T et Marco de 1ka, Tzii, la performance de Félix (Marseille, Embobineuse), le mix dub (musique libre) de Tsunami Wazahari, le concert-apéro de Gun Giant, des projections de VJs, des expositions de passage, des stands d'info etc. La Villa Le géodôme en fin d'installation, avec ses concepteurs Geodôme en journée Gun Giant Félix Un effort particulier a été apporté en journée pour que cette fête soit aussi celle des enfants. Maquillage, manège du berger, confection de jouets en bois, contes etc. Atelier "Touchons du bois" De plus près Un des objets présentés Lolotte au maquillage Ludivine aux pédales pour le Manège du berger En journée, c'est aussi l'occasion de la tenue de nombreux ateliers d'échange, de diffusion de films, de partage. Je n'en ai malheureusement pas vu le quart... Petite librothèque des Troglo Lizou Prout devant le vide grenier... La suite (Ludivine et Pascaline géraient l'ensemble) En troc et prix libre, évidemment ! Sculpture Sculpteur Soudeurs (Vlad & Eymeric) Fred en pleine prise de son Une autre cobaye (Sarah) pour Studio K7 Des décos de partout font aussi que le site est agréable. Pas un endroit où l'oeil ne puisse se poser pour bloquer sur un truc. Des tentures (Guillaume, Trash, Picajo, Julo etc.), des sculptures, des installations etc. Et sans oublier la myriade de VJ et projectionnistes diapos installés un peu partout ! Tentures des Troglo La fameuse pyramide de Benji Trash et Picajo ont débuté leur toile Des initiatives terribles dans tous les coins. Et notamment celle de tenter un JT du festival, tous les jours, dans le géodome, avec les images et les sons de la journée. La nuit, l'ambiance est restée tout aussi sympathique (un peu bourrine le vendredi, tout de même, étrange que le samedi soit redevenu plus calme, c'était une fête du libre, après tout, ce qui explique peut-être cette bousculade des habitudes). Je ne citerai pas tous les lives qu'il y a eu à droite et à gauche, sur les scènes libres, que malheureusement je n'ai eu que très peu le loisir de fréquenter. Voici quelques photos récoltées des soirées, côté grande scène. Le premier soir, soirée belge, Dolina (ça y est, sur le sentier de la gloire), :Codes, Brandtkalk (tout cela fort sympathique !). Dolina Brandtkalk Le deuxième soir, Jean-Claude Lalanne (Le prince ringard, chanson engagée), Los Batukleros de la Calle (salsa dynamique), Iota (qui n'avait pas pu jouer la veille pour cause de machines défectueuses), Les Sarkofiottes (toujours aussi bien) et Ben et Béné (concert fort chaotique, mais de sympathiques rencontres). Les Sarkofiottes Fermeture du bar le deuxième soir Ils ont vraiment cru qu'ils nous embêtaient, ces gentils personnages souriants ! C'est sûr, certains n'ont pas ménagé leurs efforts Et enfin Lizou Prout pour ouvrir le troisième soir (un petit spectacle dont elle a le secret, malheureusement trop peu de public à ce moment-là), suivie par Tsunami Wazahari et son dub electro tranquille mais puissant, Miss Helium, Mamouth ensuite (du belge bien déjanté, ça aussi !), et, au milieu du public, FOO et votre serviteur qui s'enchaînaient (pas entre eux, ça, ce sera pour une prochaine performance, mais l'un après l'autre !). Lizou Prout FOO Tournesol (et Sancho derrière, en transe !) J'ai eu le plaisir de voir Didier danser sur ma musique, et je le remercie pour le plaisir partagé. J'ai ensuite fini par de la musique non libre, on s'en fout, la fête était finie officiellement. J'adresse de sincères félicitations à tous ceux qui se sont occupés de la cuisine, gros boulot... Certains se plaindront peut-être de ne pas avoir été servis assez vite, ou assez souvent, j'ai personnellement trouvé cela admirable, et incontestablement mieux géré que lors de notre 56ème rencontre intergalactique de la Grande Goublaie de l'année dernière. Bravo Ingrid et Glenn des galettes sauvages, bravo Séverine pour tes crêpes, bravo à Babina, Yoan et Typhaine pour les momos, bravo Marie et Pascal de la cuisine Schmruts, bravo les Troglo pour les frites, et le reste (ramassage d'huitres presque chaque jour, notamment !), et bravo à tous ceux qui vous ont aidé, parmi lesquels je n'oublierai pas Vincent !!! La bouffe est un des nerfs de la fête... La boulangerie/friterie des Troglo Typhaine aux momos Détail de momos Devant la cuisine Schmruts Galettes sauvages aux herbes récoltées sur le site Vincent, cuisinier volontaire essentiel de l'avant et de l'après Le même compliment va aussi à tous ceux qui ont géré les deux bars (bar à parlotte, bar pédagogique). Parmi les deux, il y a évidemment la belle structure de Kristof qui trône en bonne place. Bar de jour Bar de nuit Notre hôte, Didier, bénévole autant imprévu qu'infatiguable Je salue largement l'équipe de bénévoles parfois imprévus mais tellement actifs qui se sont bougés tout au long de l'événement, et j'adresse un merci particulier à Vincent, toujours sur la brêche, ne quittant ni son magnétophone, ni sa louche de cuisine, insatiable et toujours actif ; Sancho, tellement efficace et de tous les combats, et sans compter Foo, Julo (et Kloé !), Marco, Marie, Ronan toujours fidèles au poste ! Il y en aurait tellement d'autres à citer ! Valérie, Guillaume, Sarah, et puis les Marseillais(es), qui nous ont aidé à trier les poubelles (Alfonce, Mélanie, Anaïs...), mais aussi une bonne partie des Troglo qui nous ont considérablement avancé notamment dans le ramassage des mégots. Et puis nos deux sonorisateurs, Pascal et Fred. Et tant d'autres ! Sancho et sa fraise basque Vincent fidèle au poste, de jour comme de nuit Tri des poubelles Très long... Pierrot Foo Pascal Sans compter cette sacrée Clémentine Cette fête a vraiment été organisée, comme nous l'annoncions, avec des moyens dérisoires, mais avec passion partagée par tous ses acteurs, et ils furent nombreux ! C'est ce qui a concrétisé cette réussite.
Un point important : le groupe tournait à 75% d'huile végétale (achetée en majeure partie à prix libre à un agriculteur bio, mais aussi huile de friture récupérée, notamment à une boulangerie par un grand absent, malheureusement, Mat). Autre point, nous avons retrié toutes les poubelles avant de les amener à la déchetterie, et le terrain a été nettoyé au mégot près. Par ailleurs, il n'était vraiment pas très sale, les gens se sont bien responsabilisés (il y aura toujours des gros crados, mais un jour, ils seront tellement peu qu'on les repèrera trop facilement...). Poubelles triées devant les yourtes Même après le départ de la plupart, les échanges continuaient à plein pot ! Et on en profite pour prendre des clichés avec ses stars préférées, ainsi que des autographes (les copains vont être trop jaloux !) Les quelques défauts que nous pouvons relever sur cette fête : un problème dans la programmation du vendredi soir, trop festif, trop sur les chapeaux de roues (pour cause d'annulation d'un concert et de problèmes techniques), ce qui a donné un démarrage un peu difficile à la journée du samedi. Nous supprimerons toute tentative de débat le matin, très mauvaise idée (pour les intervenants, mais pour nous aussi !). On aurait aussi pu réfléchir à un meilleur aménagement du terrain, moins rectiligne, mais aussi à une meilleure information sur ce qui se déroule sur le site (débats, spectacles etc.), via annonces, affichage. Les débats auraient pu être retransmis en direct dans divers points du site. Peut-être aurions-nous dû aussi tenter une synthèse des recoupements entre tous les débats, pour conclure. Plus d'ateliers de travail collectif auraient été souhaitables. Nous aurions aussi pu favoriser le co-voiturage pour les arrivées et les départs. Au niveau technique : problèmes d'électricité (on n'est absolument pas pros, et un grand merci au passage à Lizou et Pierrot de La Villa, qui ont géré dans des conditions assez difficiles, et aussi à Erwan, passé superviser un peu au début). Un problème dans le nombre des toilettes sèches aussi... On ne s'attendait pas à les vider si souvent ! Une des toilettes sèches construites (et décorées) sur place Détail Vue sur le camping Scène de vie quotidienne Quelques objets réintègreront la déchèt, beaucoup seront récupérés, et pas mal finiront dans un beau feu de joie (que l'on triera par la suite) De quoi avoir des idées pour une prochaine. Qui sait ? Et quand, et où ? Et surtout comment ? |
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L’avant Arrivés dès le lundi, c’est la mise en place d’un premier camp, de son autogestion... on projette déjà ce que sera cet espace. Le premier camp de base, sommaire Le premier repas Youpi ! Nous y sommes... après de longs mois de préparation, de conversations utopistes ou non (pour les plus cyniques d’entre nous), de réflexions sur le fonctionnement. Conversation de sourds, notamment entre Marco (premier plan) et Tournesol (au fond, debout), sur la tenue de l'événement Il fallait également accepter (avec tristesse) des désistements de dernière minute (Niköll... sic).
Et nous accueillons les premiers collectifs avec joie : La Villa, Les Troglos ! La cuisine shmruts (Pascal et Marie) !
repas collectif C’est le montage du chapiteau, de la cuisine shmruts, du géodome (asso BIAPI), du bar de Kristof, du chill out de la villa et de la boulang’ troglo... Montage du chapiteau de la grande scène ...suite... Montage d'un des deux bars Détail Comme à la DDE, 2 qui bossent, 3 qui regardent... Pauvre Freddy, lui qui ne s'arrête jamais... Le paparazzo ne l'a pas loupé Salauds de journalistes ! Vivement la bière ! Fabrication des toilettes sèches Résultat Un bien bel espace prend forme ! montage du géodome 1 montage du géodome 2 montage du géodome 3 Finition du bar de KristoF Montage du chapiteau de La Villa vue d’ensemble Le temps est avec nous, on s’affaire donc aux derniers détails techniques (et non des moindres) : la citerne d’eau potable, le fléchage, les poubelles, les toilettes sèches etc.
Les premiers artistes et intervenants sont arrivés, le bar est ouvert !
Vendredi soir Du côté scène, Altokon (punk oï) annule, La MPC de Iota plante... une soirée musicale à tendance dark s’annonce, pour le plus grand plaisir de Dolina, Codes et Brandtkalk. Ils n’avaient jamais réussi à jouer ensemble dans la même soirée...
Côté « village » le prix libre fonctionne ! Le bar pédagogique, et l’entrée à prix libre sont déjà une réussite. Les plus novices s’interrogent...
ambiance de nuit Je passe au Géodome, où Max gère la programmation semi-libre : 1k-thar-sis (Mr T et Marko), Vlad et d’autres se suivront... le tout dans une ambiance « expé », bruitiste et improvisée. La cloche retentit : « dernier fût ! Dernier fût ! »
Samedi Un réveil difficile, teinté des souvenirs de la nuit !
Le premier débat est à 11 heures : l’informatique libre. Marco (Chevaliers.dulibre.net) le modérateur du jour teste les micros, Vincent (radio Zinzine) est à la prise de son et Pascal (Miss Hélium) à la console. On peut compter sur la présence de Benjamin (Veni Vidi Libri), Yohan (Framasoft), Philippe (Developpeur de logiciels libres), Gilles (MDesigner / Gulliver), Christophe (Actux), Benjamin (Actux), Yannick (Elaboratoire), Florence (Axul, Marsnet). débat sur l’informatique libre Le public répond présent. On y parlera de logiciels libres, de Linux et de sa communauté (philosophie, partage et entraide au développement). Ce fut un message d’explication et de sensibilisation à l’informatique libre, à l’usage du public novice... dur parfois de suivre. Un petit monde s’ouvre à nous... Table ronde informatique libre Le deuxième débat , introduit par Guillaume Kosmicki (Öko System, musicologue) sur l’art libre et ses licences, réunit Ariel Kyrou (essayiste, Copyleft Attitude), Bituur Esztreym (Association musique libre, Dogmazic), Rico Da Halvarez (Association musique libre, Dogmazic), Benjamin Jean (Veni Vidi Libri), Tof (Diogene éditions libres), Armine (village Troglobal). débat sur l’art libre Un débat certainement essentiel sur le droit d’auteur, sur le « piratage » qui n’en est pas un, et les choix que proposent les licences libres (une des alternatives à la logique marchande ?). De très bons échanges. A écouter avec grand intérêt ! La journée ou fin de nuit pour d’autres, s’oriente autour de spectacles comme le jongleur fou (sorte de Gustave Parking encore plus absurde), du vide-grenier (tenu par Pascaline et Ludivine), du stand de sérigraphie de Fen (Kaemes) et de la librothèque de libr...
Groben le crieur Ludo le jongleur fou En fin de journée Delphine et Mag introduisent le débat sur l’habitat alternatif avec Nils (yourtiste) ; Benji, Ludivine (La Villa) ; Laure (Aspaari) ; Thierry (System Nomad) ; Guillaume, et d’autres... (Village Troglobal). Ah ces squatters ! Ils ne peuvent s’empêcher, sans cesse, de remettre en cause les espaces de liberté... héhé, merci à eux ! Ils ont insufflé un vent nouveau dans les débats...
Réouverture du bar au son des balances des Sarkofiottes, de Lalanne... yeah !!
JC Lalanne, le prince Ringard, nous ouvre cette soirée musicale.
Le tout quasiment dans le noir suite aux coupures à répétition. Merci d’ailleurs aux 2 Pierro (La villa et Munich77 crew) à Lizou Prout, Erwan et leurs compères pour la gestion de l’électricité. Images VJs à côté de la grande scène Au géodome Max et mélanie nous font leur JT de la journée : des boucles aléatoires piochées dans les interviews de Vincent, agrémentées de nappes et autres sons improvisés.
On ne relâche pas la « pression musicale ». Les Sarkofiottes nous offrent un concert, comme à l’accoutumée... débordant d’énergie, donnant tout ! Mais alors tout !
Atmosphère embrumée au bar avec les Fiottes Iota monte sur scène s’excusant presque du « ratage » de la veille... il se rattrapera largement, en nous balançant son live « Dubelectromépake » pour notre plus grand plaisir. Et nous prenons du retard... près de 3 heures. Le bar tourne avec Didier et Nathalie aux commandes ! Yes !! Immense joie pour tous… C’est l’heure de Ben et Béné ! Merci pour leur patience et leur putain de bonne humeur... Ils ont patienté avec de la bière (sur les conseils de Touf peut-être). Du coup un concert punk 8bits déjanté. Ca s’est fini dans le chaos, les cris et un son bien crado ! (je suis pas objectif, je suis fan). La cloche retentit : « Dernier fût ! Dernier fût ! »
Tournesol décalera le débat du dimanche matin, pour le mettre à midi. Il anime ce débat, faut qu’il dorme... Dimanche La grosse soirée du samedi étant passée, on attaque avec le débat sur le vivant, les brevets et les nanotechnologies. Réveillé trop tard j’en raterai une partie.
L’après midi sera rythmée par la compagnie Touillemo (compagnie d’improvisation), par le film de Pierres Carles « Travailler moins pour gagner moins » (en avant première svp, merci Marie), que je raterai également. On a pu également faire un tour du côté du studio de fred k7 ! Studio K7 La scène principale en journée Et enfin, le dernier débat « consommer autrement » avec Catherine Sery (SEL du golfe), SEL’idaire, Lydie (Diggers des bois et des champs), Ingrid De Rom (Ponema), Xavier (recupe.net), AMAP, Aspaari (démarche NESO), Claire Yobé (La binée paysanne), Armine.
A propos de recupe.net, et donc de Eric et Xavier, on salue (pour la 1ere fois !) leur participation à un festival. Merci à eux ! petit aperçu du stand de recupe.net J’aurais l’occaz’ dans la journée de m’initier à de la sérigraphie à la main. Des t-shirts à prix libre avec quelques croquis et dessins du public. Le tout insolé à la lumière du jour, respect... en journée Fin d’aprèm, sous le géodôme, Félix (l’embobineuse à Marseille) se lance dans un slam décalé, absurde et provocateur (et pas que visuellement) ; superbe !!
Lizou prout nous fera son petit show cabaret trash, bien sympa, très décalé ; suivi par Tsunami Wazahari un bon live dub avant Miss Hélium... et pour une fois je m’y suis attardé, une bonne performance.
Free Paradise Garage ! Je ne connaissais rien de son live... Il m’a fait l’amour ! Si... C’est possible... De détroit à Tokyo, en passant par Hambourg, sa techno a été jouissive... toujours à la sauce Tournesol ! Et puis une dernière petite image qui restera : Didier, notre agriculteur, dansant sur le live de ce dernier... Encore merci, hein, on ne dit jamais assez merci... Démontage du geodôme Une bonne équipe est restée le lundi, pour ranger, nettoyer, trier ; jusqu’au mercredi soir pour les plus courageux ! Didier nous fait le taxi pour les derniers voyages (mairie, déchetterie) Séance de karting Il est temps de partir Oui, il est temps... Et elle, on en fait quoi, de la Kalamity Frame ? La fête fut une réussite tant sur le côté humain (des rencontres improbables, des mélanges incertains, des débats fructueux), que sur le côté festif (de bons lives, un public participatif...) Des énergies de toutes parts, des divergences de fonctionnement et de point de vue, ont permis de faire évoluer sans cesse ces trois jours. J’ai certainement oublié des gens, des initiatives (les galettes aux herbes, les momos…), qu’ils m’excusent ! on repart pour 20 ans d’utopies Il y a beaucoup à faire encore, tant sur la forme que sur le fond. Fred |
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