Je tente ici de synthétiser les idées fortes que les membres d'Öko System ont partagées au cours de leur passage dans ce groupe. Ce ne sont pas là les idées que le groupe a défendues dans ses chansons, comme l'écologie ou la lutte contre le n'importe quoi (tout ça, l'internaute que vous êtes pourra le retrouver à sa guise sur les différentes pages de ce site), mais les grandes lignes qui ont fait que ses membres, un jour ou un autre, se sont retrouv&eacu;tes ensemble pour faire des trucs, pour faire vivre le groupe.
Si vous lisez l'histoire d'öko, vous vous apercevrez vite que ce groupe (ce regroupement ?) a toujours été un lieu de passage, un lieu de brassage, humain comme musical, et particulièrement depuis ces derniers temps, expérience oblige...
L'histoire d'öko, c'est ça, et c'est aussi le concept öko. Une réunion, une expérience à partager entre les gens. Les gens, ça a toujours sous-entendu le public et nous-mêmes. Je me souviens de certains concerts de la période punk puis post-punk où l'on ne savait pas bien comment les chansons allaient passer, ni pour nous, ni pour les gens. L'incertitude (le risque ?) était de mise et faisait avancer les choses. | Life is a big meeting |
L'expérience, c'est ça... Ne pas savoir, renouveler encore et encore, au delà des genres, des modes, des instruments, des gens...
Playing in all strange situations |
L'expérience, c'est aussi ne pas jouer toujours dans les mêmes lieux, des lieux sous-entendus, des lieux pré-mâchés... La free party pour la tekno qui cogne (+ un trip kaki please), la salle de rock pour le keupon qui arrache (+ une bière tête de mort STP), la cave ou le festival plein air d'été pour le jazz (+ un whisky et une chaise longue, Charles), le club pour la house (+ une ecsta fluo je vous prie) et gnagnagni et gnagnagna... |
Osons, bordel !!! Le cloisonnement, c'est de la MERDE !!! Le concept d'Öko System, c'est l'expérience du décloisonnement intensif des genres, des lieux et des gens, ou du moins la tentative de cette expérience, ou du plus moins encore la tentation de cette tentative, ce qui reste pas mal.
Il est vrai que l'on se plante parfois nous-mêmes, que l'on fonce tête baissée dans les clichés sans s'en rendre compte, ou même de façon délibérée, d'ailleurs, mais c'est le propre de l'être humain que de se planter. Certains le font bien plus lamentablement, et qui occupent des places bien plus déterminantes que nous, ce qui est grave... Le tout, c'est de ne pas avoir un départ biaisé... Le tout, c'est de TENTER. |
D'ailleurs, tenter, c'est bien plus difficile que de râler ou que de se lamenter sur son triste sort. Comme on pourrait voir comme facile, finalement, le fait de se situer en marge de la société pour ne pas en subir les désagréments (exemple des travellers). Sur ce dernier point, nous n'avons pas tous réussi à nous mettre d'accord. Il s'agit peut-être d'un certain équilibre à trouver pour ne pas totalement perdre contact avec l'AUTRE que soi, car le contact, c'est ce qu'il y a de plus intéressant, c'est ce qu'il y a de plus important...
Si quelqu'un se sent d'intervenir sur cette dernière idée, ou sur l'ensemble du concept Öko que j'ai tenté de retranscrire ici, son opinion est la bienvenue.
Tournesol.
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